
Qui suis-je ?
Je m’appelle Mathilde, j’ai 34 ans, je vis à Toulouse et j’ai toujours aimé les histoires.
Je m’appelle Mathilde, j’ai 34 ans, je vis à Toulouse et j’ai toujours aimé les histoires.
La légende raconte que mon compagnon de sieste n’était pas une peluche, mais un livre. Une chose est sûre : j’ai toujours été curieuse et très attentive aux parcours de vie – réels ou fictifs -, aux histoires dans l’Histoire.
Ce n’est donc pas un hasard si mon parcours universitaire a débuté par les classes préparatoires aux grandes écoles, pour passer par les sciences du langage et les langues vivantes et se terminer, enfin, en communication. J’aime les mots et ce qu’ils transportent.
Un de mes plus précieux trésors est un enregistrement audio de mon arrière-grand-mère. Dessus, elle raconte toutes les histoires que je connaissais par cœur petite. Je l’écoutais, toujours sur ses genoux, fascinée, sans jamais me lasser. Cet enregistrement a été réalisé quelques années avant ma naissance, et mon grand-père a pris soin de le numériser pour nous le partager des dizaines d’années plus tard. Chaque fois que j’entends cette voix si chère à mon cœur, préservée du temps, je suis émue et j’ai 6 ans à nouveau.
En grandissant, j’ai réalisé que chaque personne de mon entourage possède une histoire incroyable, un moment très fort ou une anecdote très drôle dans son existence (oui je vous l’ai dit, les histoires, c’est mon truc). Je me suis rendue compte que je voulais partager ces récits. Que tout le monde puisse les connaître et les apprécier comme moi.
Je me suis alors décidée, seule dans mon bureau, à étudier le podcast. C’est ainsi qu’est né Fruits de la Passion (qui a été classé dès les premières semaines dans top iTunes et qui totalise aujourd’hui plus de 50 000 nombres d’écoutes). Fruits de la Passion est un podcast créé à partir d’histoires d’amis d’abord et qui, peu à peu, a fini par porter la voix de parfaits inconnus. Tous ont accepté de me livrer une étape de leur vie. Ces témoignages m’ont enrichie personnellement et professionnellement : j’ai appris à mener des entretiens et à amener les gens à se confier. Certains ont pu me raconter des choses jamais confiées auparavant, que ce soit par manque de temps, par appréhension, ou simplement par timidité. À travers le micro, l’histoire a un sens : elle sert autant celui qui l’écoute que celui qui l’énonce.
Découvrir l’histoire telle que nos proches l’ont vécue nous permet de mieux les comprendre, et parfois de mieux se comprendre.
Aujourd’hui adulte, j’adorerai pouvoir écouter mon grand-père me raconter sa jeunesse, sa rencontre avec ma grand-mère, sa plus grosse frayeur ou sa plus grande joie. Alors pourquoi ne pas accompagner les grands-pères d’aujourd’hui ou de demain ? Nos mères, oncles et tantes ; nos ami(e)s et nos proches ?